Nathalie Bälher Hynek a vu le Yaron Herman Quartet jeudi dernier au Théâtre.
Voici ses réactions.
» Voyage musical. Intense. Flamboyant.
Energique et festif.
Découverte d’un monde où l’imaginaire s’enflamme.
On entrevoit la lumière paresseuse et dorée de l’aube à Jaipur. Avant que la foule n’envahisse les rues de pierres roses.
On surprend la tension d’un chant entre Tigre et Euphrate, l’appel à la prière du matin d’un muezzin à Ispahan.
Et terminer brutalement sa course dans une guimauve pop new yorkaise.
Le crépuscule fait vibrer le ciel qui étreint le verre et le métal de villes immenses pour s’enfoncer dans la nuit, entre pavé et béton. Pour se perdre dans des litanies mêlant musique yiddish et inspiration gitane.
D’un seul coup, transporté de gammes s’élançant de Bach à Monk, on se laisse guider sur des chemins imprévisibles, oscillant entre langueur et envie d’aller plus vite.
Plus loin.
Plus loin que l’enchantement de trouver sous ses doigts de nouvelles couleurs. De nouvelles harmonies. De nouveaux horizons.
Un silence. Le temps s’arrête, une seconde, peut-être deux. Respiration. Une note. Bleue.
Un voyage. Inventif. Somptueux. «
Merci Nathalie…
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