Nathalie Bälher Hynek a vu Petit Pierre samedi dernier au TPR.
Voici ses réactions.

Pierre. Une pierre pour un Pierre. Un petit Pierre.
Insignifiant petit caillou oublié au bord d’une route impitoyable.
Aussi dur que son histoire.
Une histoire contée avec autant de finesse que d’élégance.
Entre images, sons et frissons.Un visage qui grimace, plissé.
Un béret enfoncé sur une tête sans oreilles ! Un oeil qui s’enfuit on ne sait où !
Un corps voûté, comme ployant sous une force haineuse et invisible.
Une voix hésite et crache quelques mots rocailleux.Comment cet homme a-t’il pu survivre au fil de ce vingtième siècle trépidant entre progrès et cruautés innommables?
Un siècle d’horreur sans espace pour la compréhension de la différence.
Comment le temps a-t’il pu glisser sur ce corps difforme sans le disloquer totalement ?
Comment ?
Et dans le noir d’un théâtre, se déroule comme un ruban, la vie d’un homme fait autrement.
La vie d’un être humain qui a créé de ses deux mains.
Des éclats de vie, perdus dans un art que l’on nomme « Brut ».
Quelle incroyable inventivité ! Quelle ingéniosité !
Qu’elles sont belles, ces vaches tout de tôle découpées !
Qu’il est beau ce regard posé sur un monde à part ! »Pierre. Une pierre pour un Pierre. Un petit Pierre.
Insignifiant petit caillou oublié au bord d’une route impitoyable.
Aussi dur que son histoire.
Une histoire contée avec autant de finesse que d’élégance.
Entre images, sons et frissons.Un visage qui grimace, plissé.
Un béret enfoncé sur une tête sans oreilles ! Un oeil qui s’enfuit on ne sait où !
Un corps voûté, comme ployant sous une force haineuse et invisible.
Une voix hésite et crache quelques mots rocailleux.Comment cet homme a-t’il pu survivre au fil de ce vingtième siècle trépidant entre progrès et cruautés innommables?
Un siècle d’horreur sans espace pour la compréhension de la différence.
Comment le temps a-t’il pu glisser sur ce corps difforme sans le disloquer totalement ?
Comment ?
Et dans le noir d’un théâtre, se déroule comme un ruban, la vie d’un homme fait autrement.
La vie d’un être humain qui a créé de ses deux mains.
Des éclats de vie, perdus dans un art que l’on nomme « Brut ».
Quelle incroyable inventivité ! Quelle ingéniosité !
Qu’elles sont belles, ces vaches tout de tôle découpées !
Qu’il est beau ce regard posé sur un monde à part !
Merci Nathalie… 
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