Des cicatrices, des monstres, des sourires, des rencontres, du pop-corn, des dessins et que du bonheur !

C’est avec encore davantage de plaisir et de curiosité que d’habitude que nous avons accueilli les spectateurs de Frankenstein vendredi dernier ! En effet, découvrir les jeunes, les adultes, les familles entières qui avaient joué le jeu du costume, mettait une ambiance particulière dans le grand Hall du Théâtre. Alors, tout d’abord, UN GRAND MERCI A VOUS !

Fabrice Melquiot nous a régalé de son écriture savoureuse, depuis les paroles des chansons qu’on pourrait réécouter en boucle, aux réparties pleines d’esprit de la créature, en passant par les trouvailles géniales conme celle de faire de la table d’assemblage du monstre un personnage qui s’exprime et qui a tellement peur qu’elle voudrait se faire toute petite comme un tabouret…! Si savoureux qu’on lui pardonnera qu’il soit peut-être un peu compliqué pour les plus jeunes ? (Parents, n’hésitez pas à télécharger le Petit cahier du spectateur, ce support pourra vous aider à explorer le spectacle dans tous ses aspects avec vos jeunes)

La mise en scène et les interprètes nous ont fait rêver, transportés, par le pouvoir du jeu et de l’imagination, du Pôle nord au Léman. La créature géante, manipulée par trois comédiens, était hypnotisante, touchante, avec sa voix passant de celle d’un petit enfant appelant son papa à celle d’un stentor menaçant. Le jeu de marionnettes permettait d’amener une distanciation bienvenue : lorsque Beurk étrangle sa première victime, ses manipulateurs, pendant que leurs bras font le travail, lancent des regards empruntés vers le public… et font mouche ! Un spectacle plein d’humour, donc, qui réussissait tout de même à terminer sur une note très émouvante. « Papa, offre-moi une barbapapa… »

A la fin du spectacle, alors que certains petits monstres montaient rapidement rejoindre le pop-corn, les plus patients ont pu rencontrer l’équipe et même monter sur le plateau : s’approcher de Beurk, découvrir la petite marionnette de William, les secrets du décor… Un moment toujours impressionnant. Quand tout le monde est arrivé au Foyer, la partie battait son plein, avec des jeunes courant dans tous les sens, et d’autres attablés à dessiner des Beurk et autres créatures d’Halloween. Une ambiance chaleureuse que nous étions vraiment heureux de partager avec vous – en nous excusant par avance auprès des équipes de nettoyage du Théâtre pour tous les cadavres de pop-corn qui, seuls, sont restés à danser sur le parquet toute la nuit !

Découvrez les dessins et les témoignages de spectateurs dans l’article Frankenstein vu par vous
Et si cela vous fait envie, n’hésitez pas à participer vous aussi ! Il y a de nombreux spectacles à ne pas manquer, et nous vous proposerons encore d’autres activités autour des spectacles Pain d’épices (comme le prochain atelier au Musée des Beaux-Arts en novembre et la flash-mob en février ! Suivez les nouvelles !)